mardi 4 janvier 2011

Quand je regarde 2010 et que je rêve 2011...

Ce soir, après une longue période de latence, je suis de retour sur mon blogue... De retour, après avoir pensé, réfléchi, pleuré, ri, médité, dansé, rêvé... Les derniers mois furent agités et occupés, mais nourris d'événements beaux, riches, grandissants... De ceux qui élèvent l'âme toujours plus haut et la font évoluer, transcender. Me voilà de retour, sur le chemin de l'écriture du cœur. Cette voie qui m'insuffle d'écrire non pas pour aligner des mots, mais par nécessité pure et simple.Car il est parfois une si forte voix en moi, que je n'arrive plus à parler ; alors je dois m'asseoir et composer. Prendre le temps de m'arrêter pour me centrer sur ce ressenti profond et unique qui non seulement m'habite, mais me submerge toute entière, jusqu'aux tréfonds de moi, jusque dans les abysses de mon être...

Ce soir, je prends le temps... Le temps de dire, d'écrire, de poser, de composer, de déposer quelques mots, sur les quelques pages blanches que l'existence m'offre. Je ne peux m'astreindre au silence après ce que je viens de voir. Il est en moi une voix qui crie et s'agite devant une rétrospective de l'année 2010 que je viens tout juste de visionner sur la chaîne France 2. Tant d'images d'une planète dévastée, de par tous les coins du monde. Tant de pays se sont débattus sous les assauts d'une nature déchaînée et hors d'elle. Incendies dévastateurs en Russie, pour des millions et des millions d'hectares ravagés et brûlés... Des pluies torrentielles et meurtrières dans le sud de la France, aussi au Brésil... Un volcan Islandais au nom tout aussi ahurissant que ses méfaits... Des êtres vivants pétrifiés par un volcan en Indonésie... Des centaines de troupeaux anéantis par une nature intempestive et sa colère foudroyante. Une catastrophe écologique aux obscures desseins dans le Golfe du Mexique... Plus de 75 000 Km de cette nappe noire, terrifiante, destructrice. Tant d'hommes, de femmes et d'enfants ont tenté de lutter, en vain. Tant d'animaux y ont laissé leur vie. Tant de forêts furent ravagées, anéanties. Tant de beauté et de vie devenue cendres.

Nous sommes tous liés, les uns aux autres... Les autres aux uns... Pourquoi est-ce dans les moments de plus profonde terreur et de plus lourd chagrin que nous unissons nos voix et nos cœurs? Dans le grand hall d'entrée du Nouvel An, je regarde 2011 avec un cœur empli d'espoir. Il est temps que nous agissions, tous ensemble, que nous ne fassions qu'un. Il est plus que temps que nous prouvions à la Terre que nous sommes encore dignes de fouler son sol et de l'habiter. Cet être qu'est la planète espère probablement demeurer en vie autant que nous... Mais sans elle, l'espoir devient un mirage ténu. Nous sommes tous humains, frères et sœurs par ce que nous sommes intrinsèquement. Je crois, en regardant vers l'horizon de cette année qui s'amorce, que si nous le voulons, nous pouvons réellement contribuer à changer le cours des événements qui nous détruisent en tant que peuple de la Terre. Nous l'avons maintes et maintes fois démontré : ensemble, nous pouvons tout construire! Il en tient à chacun de poser un geste, une action qui fera la différence dans le grand livre le l'histoire du monde, notre monde... 

Il en tient à chacun d'écouter la voix qui dicte le juste, le beau, le bon, le vrai... Après ce visionnement de tout ce que l'humanité a traversé en 2010, une chose demeure : vous et moi sommes en vie. N'est-ce pas là une raison d'être reconnaissants et emplis de gratitude? Nous sommes là et demain un nouveau jour se lèvera, dévoilant un monde empreint de splendeur et de vie. Ce soir, je formule une prière : celle que chaque être puisse prendre conscience de cet hommage que nous sommes en mesure de rendre à la planète, ne serait-ce qu'en la respectant et en l'aimant. Nous sommes là... Et nous sommes responsables de chérir cette vie qui nous a été offerte. Devant cette Terre qui demande notre soutien et notre aide, devant cette nature éplorée et ces animaux qui implorent notre secours, je réponds présente, du mieux que je le puis. Que répondrez-vous?

3 commentaires:

  1. L'homme n'est pas supérieur à la nature, il en fait parti, merci Sarah de nous le rappeler ! A trop vouloir la dompter, on en a fait un animal en cage, un animal en rage, qui a fini par s'échapper... Cela me rappelle qu'il y a un très bel animé là dessus de Hayao Miyazaki, Princesse Mononoké ! Le château dans le ciel aussi rêve ce paradis perdu, d'une nature amie de l'homme...

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  2. Oui! Princesse Mononoké est un film magnifique! J'ai adoré! Merci pour ton commentaire, merci d'avoir pris le temps de lire! Ça me touche! :o)

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  3. Je réponds également et humblement présent :) Et je salue votre texte de sagesse, votre cri d'espoir et votre sensibilité d'Être. Je salue votre présence positive et je vous en remercie car, comme toute grande chose en ce monde, ce fut d'abord et avant tout une simple pensée propulsée par le coeur. Bonne Année à vous...et il me fut très agréable de vous relire :)

    André :)

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