lundi 23 août 2010

Un regard d'écorce...

Après plusieurs semaines d'absence, de péripéties par centaines, d'aventures et d'histoires de voyage, me voici de retour sur mon blog... Il s'est passé tant en si peu de temps, qu'il me semble que plusieurs mois se sont écoulés depuis le 1er juillet... Pourtant, nous ne sommes que le 23 août. Les derniers deux mois ont été beaux, remplis de soleil, de retrouvailles avec les miens et riches en souvenirs crées.

Aujourd'hui, je partage avec vous ce cliché pris lors d'un repas en nature, quelque part, dans les paysages magnifiques de la Bretagne. Nous prenions le dîner, tranquillement assis sur une couverture, faisant face à une nature superbement déployée. Et soudainement, voilà que nous remarquons ce regard qui nous fixait, depuis le début du repas... Deux yeux d'écorce surplombant un nez défini. Magique présence d'un grand sage qui devait être dans cette forêt depuis fort longtemps...

Parfois, la nature nous surprend par le regard qu'elle pose sur nous. Elle vient faire danser en nous des espoirs que la magie existe, que le monde a tant de mondes cachés. Devant ce regard, je fus émue. Émue, parce que je sais que cette nature et ce monde qui nous entourent sont témoins de ce que nous faisons, chaque jour. À chaque instant, ils assistent à nos choix, nos comportements, nos messages, nos pensées... Et bien que nous les oublions ssouvent, ils sont là... Présents, à l'écoute, en accueil à tout ce que nous faisons.

Peut-être bien que si nous étions plus à l'écoute de leur présence et des yeux qu'ils rivent sur nous, nous ferions plus attention...

jeudi 1 juillet 2010

La vie est si fragile

La vie est un vent qui passe... Pour les uns, c'est une brise douce et apaisante qui transporte des semences qui vont, çà et là, se répandre dans les terres du monde. Pour d'autres, la vie est un vent fougueux qui incite à gravir des sommets dont les cimes rendent le ciel presque jaloux. Pour certains, la vie est un vent tempétueux qui transporte avec lui des douleurs dont les maux ne peuvent trouver de mots... Hier, une personne proche a décidé qu'elle en avait assez de ce vent qui lui fouettait sans cesse le visage. Son choix fut d'arrêter ce vent. Ma tristesse et ma peine ne peuvent trouver de mots assez justes pour décrire le chagrin qui m'habite. En même temps, une sorte d'élan d'amour me pousse à respecter ce choix, cette décision, bien que cela soit extrêmement difficile...

Qui serais-je pour juger? Qui serais-je pour condamner? Pour l'heure, je ne puis rien d'autre qu'accepter ce qui est, avec tout l'amour dont je suis capable et toute la compassion que je puis accueillir en mon coeur, en mon âme.

J'ai oeuvré dans le domaine de la prévention du suicide pendant plusieurs années. J'y ai appris tant de choses. Toutefois, hier il m'a semblé que j'avais oublié - en seul coup - toute cette expérience que j'avais acquise. Lorsqu'on m'a annoncé la triste nouvelle, je me suis sentie si coupable... J'avais une souffrance au coeur qui faisait si mal... J'avais une colère au ventre qui me hantait de cris que je tentais vainement de contenir. Soudain, je me suis mise à songer que j'aurais pu être plus présente... Qu'avec toutes les notions que j'avais, j'aurais pu prévenir... J'aurais pu empêcher... J'aurais pu tellement plus... Mais la culpabilité ne guérit rien et ne redonnera pas le souffle de vie à la personne qui a décidé de cesser de respirer. Je sais tout cela avec ma tête. Maintenant, il faut que cette conscience chemine jusqu'à mon coeur...

Hier, une chanson que je connaissais dans le passé mais qui ne m'avait jamais touchée particulièrement, est venue se faire entendre. À son écoute, j'ai compris... J'ai pleuré, j'ai été touchée directement à l'âme. Je sais que maintenant, la personne partie hier est arrivée chez elle... Dans la lumière d'une nouvelle naissance, une nouvelle essence...

mercredi 16 juin 2010

Vous avez dit différence?

Un enfant disait à un autre : "Tu as vu ces deux oeufs? Il y en a un blanc et un brun. Mais tu sais quoi? En-dedans, ils sont pareils!"

mercredi 9 juin 2010

Sages paroles...

 Pour reprendre les mots de ce grand maître qu'est Ghandi, "il n'existe pas de chemin vers la paix... La paix est le chemin" Voilà qui dit tout... La paix n'est pas le résultat à atteindre, c'est le processus à suivre.

Bonne lecture de ce texte magnifique qui traversera les âges...

Bonne journée! (vous pouvez zoomer en cliquant sur l'image ci-dessus!)

mardi 8 juin 2010

Partir...

Quand l'âme sent qu'il est temps, voilà qu'elle ouvre ses ailes et s'envole. Bien que nous, humains, puissions souffrir de l'absence et du départ, bien que cela nous semble insensé... Bien que nous ayons parfois un chagrin immense qui prend beaucoup de temps à trouver le repos... Rappelons-nous que la mort n'est qu'un début. Pour nos yeux humains, cela semble être une fin en soi, mais il n'en n'est rien. C'est le commencement d'une autre réalité, où tout est Lumière et Amour. Alors, il n'est pas plus belle destinée pour celle ou celui qui nous quitte.... Car nous sommes tous et toutes attendus, de l'autre côté, à bras ouverts. Lorsqu'il nous est pénible de vivre cette tristesse de l'ultime passage, prenons un temps pour méditer sur cet Amour infini qui nous convie tous à sa rencontre... Alors le chagrin sera allégé et déploiera ses ailes vers ces cieux qui ne sont que paix.

mardi 1 juin 2010

Le vent dans les blés



Un temps de pause, un temps de paix. Seulement le temps de savourer une minute de beauté vraie et si apaisante. Que le souffle d'Éole caressant quelques verts prés, sous les nuages attentifs. Ode à un moment doux...

mercredi 5 mai 2010

Il suffit d'ouvril l'oeil...

Photographie par Sarah-Catherine

Il suffit d'ouvrir les yeux
Pour l'apercevoir
Elle reste là, tranquille
Patiente...
Elle est revêtue de silence
Et cela lui confère toute son élégance
Elle ne demande rien
Elle ne fait qu'être présente
On passe souvent à ses côtés
Oubliant de s'y arrêter
Trop fous que nous sommes 
Dans cette vie effrénée
Pourtant, elle attend...
Jusqu'à ce qu'un jour, elle nous émeuve,
Dans un élan de surprise...
Au détour d'un chemin, 
Au tournant du jour,
De l'autre côté de l'oeil qui contemple, 
Soudainement ému de voir... 
Elle, c'est la beauté de ce qui est,
Partout sur ce sol que nos pieds foulent...
Partout sur cette Terre qui nous porte...

Magnifique était ce bouquet de fleurs d'hier, 
Oublié sur ce manteau d'herbe verte...
 
Merci pour toutes les beautés du monde.



lundi 19 avril 2010

Le présent

Le présent est l'hier de demain
Et c'est l'avenir d'hier...
Mais en réalité, tout n'est que présent...
Et c'est là tout ce qui importe...
C'est là l'ultime beauté,
La voie suprême...

lundi 12 avril 2010

Le premier temps

Le printemps nous transporte, par ses beautés, ses renaissances, ses couleurs et les tendresses qu'il nous offre. C'est le moment où tout revit, tout explose de lumière et où le froid se fond dans une chaleur apaisante, réconfortante. Les verts éclosent en mille nuances, du tendre vert pomme de la jeune pousse éblouie par la lumière, aux verts profonds des prés et des vallons qui regorgent de vie et nous rappellent l'Écosse et ses roux bovidés.

Le printemps, c'est la renaissance après une période de latence, de dormance. C'est l'instant des infinies merveilles qui se réveillent, se révélant au monde, sous les cieux et les yeux émus. Le printemps, c'est le premier temps, la saison nouvelle. C'est l'occasion équinoxiale qui nous est donnée, de renouer avec la vie et la lumière, après une période plus sombre. C'est le temps de détendre nos pétales, lentement les ouvrir, pour accueillir cette chance qui nous est offerte de naître à nouveau, à soi et au monde.


Pour moi, le printemps est tel une prière qui danse, dans le cycle perpétuel de la vie. C'est là un véritable hommage à toute vie, un chant qui dissout les fatigues et les lourdeurs de l'hiver. Avec ses jaunes, ses verts éclatants, ses azurs et ses couleurs pures, le printemps nous rappelle de vivre. C'est une main qui nous est tendue et un souffle qui nous murmure : "Accueillez cette lumière et remplissez-en votre âme et votre coeur... C'est là le plus vieil élixir du monde contre la lassitude, les soucis et les noirceurs qui alourdissent le corps et le coeur"...

Photographies de Sarah-Catherine

lundi 29 mars 2010

Chaque jour est une chasse aux trésors

Nous sommes tous et toutes des élèves du monde, des écoliers à l'école de la vie, des êtres en quête d'apprentissages et d'enseignement. Et chaque jour, la nature nous convie à un enseignement qui dépasse l'imaginable. Alors que nous cherchons des réponses aux questions qui nous assaillent... Alors que nous peinons à nous remuer corps et âme pour comprendre mieux... Alors même que nous cherchons, nous avons la réponse, là, sous notre nez. Lorsqu'on se questionne en toute et profonde sincérité, la réponse ne peut qu'apparaître d'elle-même. Mais ne la laissez pas filer entre vos doigts ou passer sous vos yeux comme poussière. Rien ne sert de chercher trop loin. La réponse est bien souvent logée en nous-mêmes. Toutefois, des indices ont été placés un peu partout dans l'univers, pour nous convier à la quête intérieure. Ces indices ont été saupoudrés, ça et là, par le Maître, afin que nous ayons - à chaque instant -des guides pour nous aider à voir plus clair.

Et sachons bien que ces indices peuvent se nicher aux endroits les plus étonnants, les plus insoupçonnés. Il suffit d'ouvrir les yeux, de lever le voile qui nous embrume la vue... Et voilà qu'ils se révèlent d'eux-mêmes. La nature de ces indices est aussi simple que magnifique. Chacun de ces indices est un trésor qui nous conduit à un autre, qui nous conduit à un autre... Et aucun de ces indices n'a été semé au hasard. Chaque indice porte en lui-même un symbole, une signification, une découverte qui sera unique pour chacun d'entre nous. Le plus important est surtout d'ouvrir le coeur à ces messages transportés par l'univers jusqu'à nous. Et ce qui est extraordinaire, c'est le sens que nous accordons à ces messages que l'Espace vous envoie. C'est là que réside la clef du grand mystère de ce que nous sommes...

Ces trésors nous convient, chaque fois, à un rendez-vous unique avec le présent, afin que nous puissions goûter à l'immensité et la grandeur des plus petites choses, des cadeaux des bontés les plus simples.

mercredi 17 mars 2010

Expérimenter la lumière

C'est parfois au moment où l'on s'y attend le moins, que la lumière s'immisce en nous... En réalité, la lumière est toujours là, présente, calme, transcendante. Seulement, parfois, l'on ferme la porte involontairement, provoquant notre propre noirceur intérieure. Mais, toujours, il nous suffit de l'entrebâiller, ne serait-ce qu'un peu, pour que la lumière explose en rayons bienfaisants, nous reconnectant à l'essentiel de ce que nous sommes et de ce dont nous sommes constitués... Ce n'est que par son intermédiaire que nous pouvons atteindre ces abysses du Soi qui révèlent notre nature vraie et les joyaux que nous logeons au coeur de nos êtres.

Une expérience de lumière se présenta à moi, récemment, sans s'annoncer. Je venais de traverser des maux physiques marqués et des émotions dont l'intensité ne peut trouver de chemin à travers les mots. Une fois calmé de ces douleurs, mon corps et mon esprit furent soudain baignés d'une paix extraordinaire... Un calme lumineux, au silence profond et bienveillant. Je fermai les yeux, soumise à une véritable nécessité de me placer en état d'accueil et de méditation. Quelques minutes d'éternité s'emparèrent de mon être entier, le nourrissant d'une lumière douce qui venait alléger chaque parcelle de moi. Dans cet espace où le temps n'était plus, il n'existait plus aucune place pour le doute, la douleur, le stress, la souffrance... En ce moment béni, il n'existait plus qu'une seule certitude, laquelle se faufilait en moi comme un voile enveloppant : la lumière est la réponse. Et je recevais cette lumière, je l'accueillais et je suis devenue son prolongement, en l'espace d'un moment intemporel. En cet instant, je n'ai pu que remercier, du plus profond de mon être, ce présent que l'on m'offrait avec tant de bonté.

Merci...

vendredi 12 mars 2010

Je t'aime... Savoir le dire

Dire je t'aime et savoir le dire... Car nous manquons si souvent l'occasion de le dire, de le partager à l'autre. Parfois, on dirait qu'une timidité mal placée nous empêche de vivre l'instant de bonheur qui se cache derrière chaque je t'aime. Pourquoi ces paroles si empreintes de beau, de grand, de vrai, nous contraignent parfois au silence? Et si c'était nous qui nous imposions ce silence?... Faute de savoir comment dire, comment faire, d'avoir l'air... Pour ma part, plus j'avance dans la vie et plus j'apprends à le dire. Et plus je le dis, plus je le ressens et le vibre au fond de moi-même. J'ai la chance inouïe d'être entourée de personnes merveilleuses qui m'apprennent à savoir le dire, chaque jour. Le penser est une prémisse magnifique, mais le dire, c'est offrir un moment de vie extraordinaire à l'autre et à soi. C'est semer sur le terrain de l'autre en donnant le plus bel engrais qui soit, celui qui fait grandir en force et en beauté vraie.

Dans le cadre d'une formation personnelle, j'ai rencontré un jour une femme. Une complicité est née entre nous, spontanément, naturellement. Au terme des deux jours de formation, elle s'est approchée de moi avec son époux et elle m'a regardée dans les yeux en me disant : "Est-ce que je peux te dire que je t'aime?" C'était là un si bel instant! Dans sa question, il était sous-entendu :"Je te le demande, car je suis un peu timide de te dire cela, alors qu'on se connaît à peine..." C'est alors que je l'ai regardée et lui ai dit : "Mais bien sûr! Puisque je t'aime aussi!"

Je t'aime, c'est dire à l'autre : "je te vois et mon âme te regarde, reconnaissant la tienne"...

Photograhie de Sarah-Catherine

mardi 9 mars 2010

Aller au-delà...


















Lorsque vous entendez le vent,
Mais n’entendez pas son murmure,
C’est que dans votre oreille il s’étend,
Mais jamais votre écoute ne s’épure…
Vous l’entendez, mais ne l’écoutez pas…

Lorsque vous voyez autrui,
Mais qu’il ne plaît pas à votre œil,
C’est que vos yeux n’ont vu que le seuil
De cet être… Vous n’êtes pas entrés chez lui…
Vous le voyez, mais ne le regardez pas…

Lorsque vous parlez à l’autre
Mais trouvez que vos dires sont comme néant,
C’est que votre cœur s’est tu par votre faute
Car vous l’avez laissé se taire en-dedans…
Alors vous dites, mais ne vous exprimez pas…

Lorsque la nature vous touche et vous effleure,
Mais que vous ne la ressentez pas,
C’est que vos sens lentement se meurent
Car chaque jour pourtant, elle supporte vos pas…

Prière à l'aube


















Ô ! Doux frissons de l’aube
Aux brumes légères et diaphanes ;
Ô ! Aurore aux nuits qui se fanent
Et se parent de blanches aubes…

Ô ! Matins aux tendresses lumières,
Vous qui chantez le réveil de Dieu,
Avec vous meurent mes chimères
Ô ! Matins aux vastes cieux…

Les feux, dans le céleste, se colorent.
Dans le lointain, la lune s’attarde
Et, pendant que les ombres s’évadent,
Les champs se tapissent d’or.

Ô ! Levant aux émouvantes heures !
Vous qui me prenez du rêve,
Vous nourrissez de sens mon labeur
Avant qu’un jour, encore, s’achève.

mercredi 3 mars 2010

Les échos de l'égo

En tant qu'humains, nous sommes tous en résonance les uns avec les autres. Tantôt, le discours de l'un viendra faire écho en nous et tantôt nos gestes se réverbéreront en vagues chez l'autre. Il en va de même de nos réactions ; notre propre mode opératoire de réponse réactionnelle, induira un mouvement de réponse chez l'autre et inversement. Mais toujours, il demeure que "nos réactions nous appartiennent". En termes autres, nous avons toujours le choix... Il existe autant de façons d'appréhender le monde et les événements, qu'il existe d'âmes vivantes sur le globe. N'est-il pas extraordinaire de songer que nous avons toujours le libre-choix de nos réactions? Nous ne choisissons point les événements ou les tournants que les méandres de l'existence placent sur notre chemin... Toutefois, nous disposons d'un libre-arbitre qui fait de nous des êtres libres-penseurs et libres des agirs pour lesquels nous optons, à chaque instant. Dans chaque seconde, il existe une liberté de choix que nous oublions rapidement, dans le tumulte du quotidien.

Lorsque survient une réaction, elle survient souvent spontanément, issue d'un processus de réponse naturelle à un stimulus, un événement, une parole, un geste. Le mot est porteur de sa propre définition ; "ré-action", c'est-à-dire qu'une action survient en réponse à une autre action. L'éventail des modes réactionnels est très vaste et très coloré. Bien souvent, nos réactions ou notre façon d'appréhender les événements et même les autres, va de pair avec une part de ce que nous sommes. Cependant, il advient rarement que nos réactions riment à la perfection avec ce que nous sommes réellement, dans notre identité profonde, dans notre Moi supérieur. Il en est ainsi, notamment, parce que notre ego nous insuffle des réponses qui nous semblent, au premier abord, naturelles et spontanées... Mais ce qu'il s'avère intéressant d'interroger, c'est la source de nos réactions. Pour mieux accéder à Soi et apprendre à demeurer attentif aux pièges de l'ego, nous pouvons nous poser plusieurs questions...

1) Que traduit ma réaction? 2) Qu'est-ce que je tente d'exprimer à travers ma réaction? 3) Quelle est l'intention derrière ma réaction? 4) Est-ce que je me reconnais dans cette réaction ou est-ce là une réponse qui se veut celle de mon ego? 5) Ma réaction est-elle le fruit de mon éducation ou s'associe-t-elle vraiment avec mon identité propre? 6) Ma réaction porte-t-elle l'essence de ce que je suis ou répond-elle à un désir de cadrer dans une image que je tente de projeter? 7)Quelle est la motivation à l'origine ma réaction (est-ce un désir de susciter une réaction en retour? un besoin de m'exprimer? une façon de provoquer? une façon de m'affirmer? une façon de traduire ce que je ressens? une façon d'acquérir du pouvoir sur l'autre? une manière de m'abaisser et de me victimiser? etc.)

Cette liste de questions n'est certes pas exhaustive, mais elle peut aider à départager les parts de soi impliquées dans ces réactions qui sont nôtres. Elles invitent également à mettre en lumière certaines notions telles que le Soi, le Moi, l'ego, et le fauxself. Ces termes, quoique liés, peuvent facilement être galvaudés. Ainsi il importe de bien les distinguer et ce, afin d'étendre la compréhension de ce que nous sommes à un plus vaste champs de réalités, les réallités du "Je suis".

Et... sommes-nous vraiment ce que nous sommes? Sommes-nous faits de ce que nous croyons être? Ceraines parts de nous ne sont-elles pas le reflet de ce que nous ne sommes pas?

Une seule et même question, inclusive des autres, pourrait se résumer ainsi: "Quels sont les multiples visages cachés derrière cette face que je dévoile au monde"?

Cette galaxie en nous, dans laquelle nous sommes

L'univers est ainsi fait que sa complexité dépasse notre entendement. Pourtant, nous portons en nous-mêmes, cette même complexité. L'espace est constellé de systèmes s'apparentant à notre propre univers intérieur. Et si nous ne prenons pas soin de ce monde qui vit en nous, comment pouvons-nous prétendre faire attention au monde qui gravite autour de nous?

L'univers évoluant en nous, nous livre constamment des messages que nous ne détectons pas toujours ou encore que nous refusons d'entendre... Lorsqu'ignorés ou bafoués, les mots de ces messages se transformeront encore et encore, jusqu'à ce qu'ils soient entendus et écoutés. Parfois, les mots se feront maux et les maux se tisseront en corps et ce, parce que bien souvent la douleur ne peut être ignorée. La douleur et la souffrance utilisent des mots qui nous parlent fort et parfois même, avec une fermeté telle, que nous n'avons d'autre choix que de tendre l'oreille...

Quand écoutons-nous cette vie en nous? Quand lui prêtons-nous une oreille attentive et bienveillante? Rarement... Pourtant, notre organisme est peuplé d'êtres vivants qui ne demande qu'une seule chose : être aimés. C'est dans l'amour de chacune de nos cellules que nous parviendrons à ne plus nous négliger et à respecter ce corps qui est le nôtre. Si l'on s'arrête à penser que chaque parcelle de nous, aussi infinitésimale soit-elle, porte une part de notre conscience, voilà qui peut changer nos perceptions. Prendre soin de soi devient alors une réalité très complexe qui ne réside pas que dans le simple fait de faire de l'activité physique ou de bien se nourrir. Chacune des cellules qui se meut en nous demande les mêmes soins que l'enfant vulnérable qui vient de naître. Chacune de nos cellules se nourrit de l'écho de chaque geste que nous posons, de chaque substance que nous ingérons, des choix quotidiens que nous faisons, des états d'esprits dans lesquels nous nous mettons. Et tout cela, dans un échange constant entre le corps et l'esprit. Les inter influences entre l'un et l'autre constituent un processus continu. La vie de l'esprit émet des vibrations qui se réverbèrent jusque dans le corps et inversement. Les multiples visages d'une cellule sont, selon moi, des micro-reflets de nous-mêmes.

En réalité, prendre soin de soi devrait équivaloir à prendre soin de tous les
"êtres" microscopiques qui se meuvent en nous. Après tout, cette âme qui nous habite, insufflée de divin, n'a-t-elle pas droit d'évoluer dans un espace qui rend grâce et hommage à toute vie? Ainsi, nous devrions aborder notre univers intérieur comme un jardin très précieux où chaque fleur a droit à son rayon de lumière...

samedi 27 février 2010

Les intarissables beautés du Maître

Qu'on le nomme Bouddha,Dieu, Allah, Elohim, Brahma, Mahomet... Toutes ces dénominations nous conduisent à Elle, cette source, cette énergie, cette force invisible qui nous guide sur le chemin. Peu importe l'attribut, peu importe le nom... Ce qui compte est la résonance que le Père a en nous. Personnellement, je l'appelle Dieu. Et son écho m'invite à l'émerveillement devant ce qui Est.

Le Maître nous a réservé tant de beautés à admirer, qu'une vie ne suffira point à toutes les savourer. Voir la couleur d'une fleur est une chose ; regarder son éclat en est une autre. Il faut savoir regarder au-delà des apparences et saisir l'essence de la fleur. Par-delà ses pétales colorés, tout un univers peut être dévoilé au grand jour. Il suffit d'ouvrir l'oeil du coeur. C'est là que le regard viendra réellement se poser sur elle, dans la grandeur de ce qu'elle est. Lorsque l'âme semble vibrer et que le coeur se remplit d'un amour d'une inexplicable infinité, c'est à ce moment que l'on peut réellement affirmer que l'on a réellement regardé, vu, apprécié... C'est à ce moment-même que le regard se transforme en amour et que l'amour vient soutenir le regard...

Voir vraiment va bien au-delà du fait de diriger l'oeil vers telle chose, vers tel être, vers tel paysage. Voir implique un don de soi et l'ouverture du coeur. Voir au-delà, c'est aiguiser la conscience qui nous amène à prendre part à Dieu, à contribuer à ce qu'Il est, en nous, par nous et autour de nous.

La prochaine fois que vous verrez une fleur, laissez-vous transporter au-delà du simple regard... Permettez-vous d'aller à sa rencontre...

Photographie de Sarah-Catherine

vendredi 26 février 2010

La ponctuation revisitée

Lorsque des paysages aussi saisissants de grâce se présentent à nous, sur le chemin de l'existence humaine, ce n'est jamais en vain et sans raison. Ce sont là les virgules du grand message de l'univers à l'intention des hommes. Ce sont des passages nécessaires, des arrêts qui appellent à une pause, le temps d'une inspiration, avant que l'on poursuive cette lecture infinie du grand texte de l'existence. Comment prétendre pouvoir vivre sans jamais prendre notre souffle, dans cette lecture du monde? L'univers est truffé de signes de ponctuation. Seulement, bien souvent, nous sommes effrénés dans notre lecture et nous oublions malencontreusement de faire une lecture juste, attentive, posée.

Chaque jour, la vie nous propose mille et une façon de croire en elle. Seulement, nous passons bien souvent à côté de cette main qu'elle nous tend, faute de temps, faute de tant... Pourtant, à chaque aube nouvelle, c'est un nouveau paragraphe de notre existence qui s'inscrit. Nous devrions aborder chaque paragraphe comme s'il renfermait l'énigme sacrée de toute notre histoire de vie. En réalité, chaque paragraphe contient une clef de notre énigme... Chaque phrase et même chaque mot, chaque lettre, vient participer à cette part de mystère qui fait de nous, des hommes, des femmes de la Terre, de l'univers... Toutes et tous avons une "légende personnelle" (Paulo Coelho, L'alchimiste) qu'il faut prendre soin d'aborder avec une infinie bonté, ouverture et gratitude. Chaque soleil est une page qui se tourne et nous ne pouvons nous permettre de sauter un passage... Sans quoi ce serait une histoire complète qui perdrait son sens profond. Voilà pourquoi chaque humain a une raison d'être, une mission, une expérience à partager au monde. Cette expérience se renouvelle à chaque passage, à chaque verbe. Et ce qu'il y a d'extraordinaire, c'est que le verbe de l'un influencera tantôt la phrase de l'autre. Nos histoires sont toutes intimement liées les unes aux autres, par la grande ponctuation de l'univers entier...

Tantôt, c'est un point de suspension qui vous lie au destin de l'autre... Tantôt c'est un deux points qui conduit à une explication inattendue. Parfois, une virgule vient marier deux pays, le temps d'une trêve... Et moi je dis croyons les uns dans les autres, mais aussi, ayons foi que nous sommes tous infiniment liés, par une ponctuation mystérieuse, au destin que l'univers a réservé pour nous. Notre livre personnel est, en fait, un chapitre infime dans la grande histoire de l'espace. Alors ne négligez pas l'importance de chaque chapitre... Car chacun a une incidence sur celui qui vient. Hors donc, lisons avec une passion non contenue et respectons la ponctuation... Point final.

mercredi 24 février 2010

Feuilles au vent

À travers les fenêtres de mon appartement, les paupières grandes ouvertes, j'observe mon monde. Aujourd'hui, mon monde est gris, lourd. Les forces de la nature semblent se déchaîner dans les cieux. Le vent transporte sur ses ailes, des airs de planète triste. Le ciel se fait pesant, mais semble trop retenu pour se déverser en ondée. Il s'écoule donc, ça et là, en petites gouttelettes d'eau, larmes venant épouser le silence poreux régnant aux alentours. Il n'y a que le vent qui semble valser dans les bras du silence et lorsqu'on tend l'oreille, on l'entend murmurer qu'il est heureux... Il est heureux de donner dans cette danse mouvementée, dans ce tourbillon qui appelle à l'écoute des éléments. "Je suis libre", semble-t-il soudain crier, dans une vague puissante déferlant dans les arbres et les herbes. Sa fougue est telle, qu'elle courbe l'échine des roseaux qui se prosternent devant sa force et sa grandeur. Tapies dans l'ombre de leur repères protecteurs, les bêtes saluent son passage en ne faisant qu'accepter la puissance de sa présence. Pourquoi s'évertuer à tenter de vaincre le vent? Puisqu'il est là, qui règne sur l'aujourd'hui. "Laissons-le s'exprimer dans toute la force de son verbe, car c'est dans ce mouvement qu'il est", semblent se dire les éléments.

Et quand subitement, le ciel se met à pleurer d'une intensité qui laisse sans voix, l'on comprend que l'eau vient épouser ce vent pour ne plus faire qu'une avec lui. C'est ce que l'on nomme l'union des âmes Ensemble, il forment un véritable orchestre où l'harmonie n'a d'égale que la virtuosité des plus grands maîtres de musique. S'en suit un ballet où les feuilles se font cygnes gracieux à la cime des arbres. C'est là une beauté qui ne peut trouver mots assez justes pour traduire sa réalité. Il ne reste plus qu'aux éclairs à venir éclairer la scène de ce spectacle aussi superbe qu'émouvant.

Nous sommes tous un peu comme ces feuilles... Parfois bercées par une brise douce et caressante, parfois bouleversées par un vent qui vient nous fouetter jusqu'au coeur. Nous naissons bourgeon, nous nous ouvrons au soleil, petites pousses jeunes et vierges, tendres et flexibles. Nous poussons, nous atteignons la maturité, puis, un jour, il ne suffit que d'un souffle pour que nous nous envolions au vent, communion parfaite de notre âme qui retourne à l'univers, à l'infini... Nous sommes des feuilles... connectées à la Terre par les racines, mais appartenant aussi au ciel. Et lorsque la fin arrive, c'est en réalité un début qui recommence. Car la vie est ainsi faite qu'il n'y a pas de commencement, ni de fin... Seulement la simple continuité de tout ce qui a été, est et sera. La fin est illusion... Car rien ne se perd, rien ne se crée... Tout se transforme.

La brise devient vent
Le vent devient pluie
La pluie devient neige
La neige devient glace
La glace devient eau
L'eau devient vie
La vie devient feuille
La feuille devient vent...

mardi 23 février 2010

Semer par la prière...

Se reccueillir dans les plus intimes profondeurs de soi
Se centrer sur l'univers en nous
S'arrêter, le temps de vibrer d'une intense lumière
S'ouvrir à la vastitude
S'élever dans la contemplation
Transcender nos souffrances
S'harmoniser, corps et âme,
Aider l'autre par le pouvoir d'une pensée
Apprendre à aimer mieux
Joindre les mains comme si elles habitaient un oiseau fragile
Briller de la plus grande paix
Accueillir tout ce qui est
Se laisser bercer par les airs sacrés
Se donner en cadeau l'infini
S'aimer, pour semer sur le terrain de l'autre...

Une prière est un message que l'on dépose délicatement dans une bouteille pour l'envoyer dans l'océan de l'infini... Et ce qui est réconfortant, émouvant, ce qui dépasse parfois l'entendement, c'est que peu importe où se terminera la course de cette bouteille, c'est là qu'elle doit aller...

lundi 22 février 2010

La main tenant le présent

Aujourd'hui est une journée comme les autres, diraient certains... Moi je ne trouve pas. D'un point de vue superficiel, il est vrai que les éléments de ma journée ne semblent pas être si différents des autres jours... Pourtant, rien n'est pareil, si tant est que la différence n'est pas toujours apparente au premier regard, ni manifeste. Aujourd'hui, je me suis levée avec une vive impression d'être extrêment fatiguée. J'avais un mal de tête lancinant, les paupières lourdes, les sinus emplis de congestion. En bref, le lever du corps me sembla quelque peu pénible ce matin. Mais allais-je vraiment me laisser envahir par mon mal de tête? Non. Ce matin, j'ai décidé de vivre tout de même à plein cette journée, en essayant de me la rendre la plus agréable possible, dans les circonstances. Après tout, le soleil est là qui me dit bonjour et on dirait que le printemps est venu frapper aux portes de Carquefou. C'est un jour superbe et ce serait presque me faire violence que de ne pas en profiter!

Je suis donc partie, ce matin, faire un brin d'exercice dans ce paysage aux airs de printemps. J'enfilai une tenue de sport et je me trouvai très comique avec mon look à l'Américaine : des leggins tombants sur mes chaussures sport un peu trop blanches...! Mais ô diable le "de quoi j'ai l'air"! Je m'en allais tout simplement être bien. C'est ainsi que je partis, cheveux attachés à la sauvette et l'esprit libre. Je me sentais encore congestionnée, mais mon attention se portait sur tant d'autres choses... Le fait d'être là, dehors, entourée de tant de beauté venait dilluer mes petits malaises. Le lac était absolument magnifique, scintillant sous les cieux enluminés d'or. On aurait dit que le lac souriait au soleil. Ça et là, des corbeaux s'affairaient à picorer les trouvailles du moment, tandis que des poules d'eau prenaient garde de s'enfuir lorsque - dans ma course - j'arrivais trop près d'elles. C'était très amusant de les observer se dandiner à la vitesse de l'éclair pour tenter de me semer!

Dans mes petites philosophies matinales, je me suis prise à être émue, dans cette nature accueillante et chaleureuse. Le vent transportait des fragrances de printemps et je me trouvais choyée d'être là, marchant, sur les sentiers de Carquefou. C'était un pur moment de bonheur et je regrettais déjà ces lieux, songeant à notre éventuel retour à Québec... Mais était-ce vraiment ces lieux que je regrettais au fond de moi ou était-ce que je craignais de perdre trop vite cet état de grâce? Cela demeure à méditer... Mais je sais que déjà, je m'éloignais de l'essentiel à me poser ces questions. Je me suis donc ramenée à l'ici-maintenant, en me parlant très fort intérieurement : " Reviens au présent! Oublie les tracas et les questionnements et vis! Vis maintenant, car si tu vis pour demain, tu perds le vrai sens du verbe vivre!" La main tenant le présent... Maintenant le présent...

Souriante, j'ai poursuivis mon chemin tranquille en me concentrant sur ma respiration et sur les bienfaits de ma cure Carquefolienne. Serez-vous surpris si je vous dis que mon mal de tête n'était déjà plus et que je me sentais mieux? Quoi de mieux comme cure de jouvence que de vivre des instants de plaisir? On se refuse si souvent ce genre d'instants, faute de mille prétextes. Et il y a certes des raisons majeures qui viennent brimer le plaisir ou qui l'empêche d'être ressenti. Ce qui importe, c'est de lui accorder une place dans sa vie, afin qu'il ne se perde pas. Car à force de se contenir dans des modes de vie qui annihilent le plaisir et le bonheur, c'est en-dedans que l'on meurt...

Prendre plaisir, c'est se laisser transporter dans l'euphorie d'un moment, c'est jouïr parfois d'instants d'intense joie, c'est abaisser ses propres barrières afin de contacter ce petit enfant en nous qui désire s'éclater! Le plaisir implique de se dégager un peu de ce Surmoi qui nous empêche de lâcher-prise et de se laisser aller. Après tout, le lâcher-prise, ce n'est que le contraire du contrôle. L'absence de contrôle peut être très déstabilisante, mais c'est parfois dans l'expérimentation de la maîtrise du contrôle que - paradoxalement - on peut arriver à prendre plaisir! Maîtriser ses propres modes de contrôle c'est, pour moi, rétablir l'équilibre entre ce qui nécessite de la part de soi un certain contrôle et ce qui peut s'en passer.

Il est même possible de se permettre une liberté dans un cadre. Effectivement, il existe une infinité de possibles, bien que nous-mêmes nous imposions des façons de faire, d'être, de penser, de se comporter. À la limite, je dirais même que la contrainte peut servir de tremplin à l'expérimentation de ce qu'est la liberté. La contrainte peut devenir une véritable occasion d'emprunter le chemin le moins fréquenter. Et si la contrainte était en fait illusoire?

vendredi 12 février 2010

Jamais seuls...

Nous ne sommes jamais seuls. Même dans les moments où tout semble basculer, où tout semble vain, nous ne sommes jamais seuls. Même dans l'ombre, la lumière est présente. Lorsque la souffrance passe et même lorsqu'elle s'attarde, nous ne sommes jamais seuls.

Aujourd'hui, je lance dans l'aube une prière à une femme à qui je voue toute mon admiration. Cette femme, extraordinaire, a pour coeur le monde et pour âme, un paysage d'une infinie beauté et bonté. Que dans les moments que tu traverses, tu ressentes que tu n'es jamais seule... Aujourd'hui, je t'envoie toute la lumière qui puisse être et te dit que tu es aimée infiniment. Que la lumière vibre en toi de toutes ses forces afin que tu connaisses la plénitude et la paix.

jeudi 11 février 2010

L'art de la bonté...

Mais qu'est-ce que la bonté? Et si c'était tout simplement de laisser émerger le meilleur de soi? Laisser être, tout simplement, la part de soi qui est vraie, authentique, remplie de beauté. C'est comme de laisser le soleil se lever enfin à l'intérieur de l'être, jusqu'à le laisser émerger et naître vers l'extérieur. La bonté devrait pourtant être si simple...

...Et si l'on commençait, en étant bon pour soi-même, en reconnaissant ce que nous sommes et en remerciant. En cessant l'envie de l'autre, en acceptant entièrement ce dont nous sommes faits. En rendant grâce pour cette vie qui nous a été donnée et en la laissant vibrer de toutes ses forces à l'intérieur de nous, pour que nous soyions tellement remplis de cette vie, que ceux que la vie blesse puissent au moins s'abreuver un peu à cette fontaine...

...La conscience de soi dans un monde
La conscience du monde en soi
La reconnaissance d'un monde en soi
La reconnaissance du soi du monde
Le respect de soi en l'autre
Le respect de l'autre en soi
L'amour de soi en l'autre
L'amour de l'autre en soi
L'amour en foi
La danse de la vie en l'homme
La vie dense de l'âme
L'évidence de l'âme en l'homme...

L'âme est l'enfant heureux qui vit en chacun de nous et qui tend la main pour que nous allions à sa rencontre. Cet enfant est tout de bonté vêtu. Le laisser aller jouer dehors, c'est lui permettre de s'exprimer dans ce qu'il y a de plus beau, de plus vrai, de plus pur...

lundi 8 février 2010

Aujourd'hui, j'ai tout simplement envie de vous offrir quelques phrases à méditer... Les voici :

- L'âme est un oiseau... C'est pourquoi elle peut s'envoler et voyager, à sa guise, dans les plus beaux pays du monde.

- L'infinité en vous vit dans le palais du Ciel, dont la porte est la brume matinale, lorsque le soleil explose en rayons qui invitent à la conscience de soi, de l'univers.

- L'essentiel, c'est d'être Soi... Saisir qu'en chacun de nous se trouve une force qui nous pousse toujours, toujours plus loin... Et lorsqu'un jour se fait triste, fermez les yeux et touchez votre coeur du bout de l'âme... Alors vous sentirez le soleil dans toute sa splendeur... Celle qui guide, celle qui réconforte, celle qui tend la main et qui conduit à l'essentiel...

- Lorsque tu tends l'oreille, ne fais pas qu'entendre, écoute... Lorsque tu ouvres les yeux, ne fais pas que voir, regarde et dévouvre... Lorsque tu déploies ta main vers l'autre, ressens ton coeur battre au bout de tes doigts... Alors tu connaîtras le profond bonheur qu'est celui d'exister.

- Ce n'est que le jour où l'on se reconnaît profondément, que l'on devient réellement qui ont est...

Bonne journée!

jeudi 4 février 2010

30 ans de vie sur cette planète


Aujourd'hui, j'ai 31 ans. C'était donc vrai que ma trentaine était commencée! J'ai peine à croire que déjà 30 années de ma vie se sont écoulées. Pour célébrer avec moi ce matin, quelques oiseaux sont venus me visiter. Discrètement, ils sont venus grignoter à ma mangeoire et, en s'envolant, ils ont emporté avec eux cette trentaine qui est déjà derrière moi. C'est une journée vraiment superbe. Les cieux sont entièrement tapissés de bleu, quelques nuages s'agrippent et le vent vient faire des cabrioles dans les bras des arbres. La vie est radieuse et je remercie d'avoir la chance d'être entourée de tant de beauté. Cela me rappelle une chanson des Beatles qui fait vibrer mes cordes sensibles : Because.

Because the world is round
It turns me on
Because the world is round

Because the wind is high
It blows my mind
Because the wind is high

Love is old, love is new
Love is all, love is you

Because the sky is blue
It makes me cry
Because the sky is blue


Je ne sais pas si vous avez entendu la reprise de cette chanson dans la trame sonore du film de Across The Universe... C'est sans contredit une version bouleversante. Tout en douceur, l'harmonie des voix entremêlées nous laisse ressentir toute la grandeur du monde. Ce monde vaste qui n'attend qu'une seule chose : que l'on ne fasse plus qu'un avec lui... Qu'on oublie nos différends et que nous chantions tous le même air, que nous respirions en choeur et sans égard à nos dissimilitudes. Cette chanson est une méditation et un appel à l'espoir pour cette planète que, trop souvent, nous négligeons. Nous somme tous, d'une certaine façon et d'une façon certaine, unis les uns aux autres. Nous respirons tous le même air et nous cohabitons au coeur de ce méga-organisme qu'est la Terre. Est-il si difficile de prendre soin d'elle? Ce n'est pourtant pas complexe... Chaque fois que l'on coupe un arbre, c'est une alvéole des poumons de la planète que l'on enlève... ces poumons-là mêmes qui nous permettent de respirer et d'exister. Chaque fois que l'on jette nos détritus dans ses eaux, c'est notre propre sang que l'on contamine. Chaque fois que l'on ignore un déchet abandonné dans quelque parcelle de nature, c'est comme si l'on se refusait un remède pour être guéri. Aucun geste n'est pourtant vain. Chaque geste compte. Alors retroussons-nous les manches pour cette Mère qui fait tant pour nous et réalisons donc que sans elle, nous ne sommes plus.

Chère Terre, faites que toujours nous puissions vous chanter Because the sky is blue, it makes me cry...

mardi 2 février 2010

Café et philo


Philosophons entre deux gorgées de café. Nous sommes le 2 février 2010. Je prends une profonde inspiration et je le redis en moi-même... 2 février 2010. Cette date résonne en moi comme le titre d'un film de science-fiction. Pourtant, nous sommes tous bel et bien là, parcelles vibrantes dans cette année aux couleurs qui semblaient jadis futuristes. Je réalise, en m'y arrêtant, que les dernières années ont défilé à un rythme effréné. Et une part de moi s'était imposé ce rythme, ce mode de vie. Aujourd'hui, dans une vie nouvelle, à mille lieues de mon Québec d'attachement, je prends le temps de vivre. Lorsque je respire, j'essaie de prendre le temps de le réaliser et lorsque je marche au grand air, je prends le temps de me dire que je suis en vie et qu'il n'y a rien de plus merveilleux qui puisse être.

J'ai toujours affectionné l'écriture. Depuis bien avant mon adolescence, j'écrivais de la poésie et de la prose. C'était là ma façon de m'évader du monde et de donner vie à mes rêves les plus fous. L'inspiration pouvait monter en moi sans prévenir ; à toute heure du jour, toute heure de la nuit. Je me souviens que, bien souvent, au milieu de la nuit, je devais me lever pour écrire les quelques vers qui m'étaient apparus en esprit, sans quoi ils se perdaient. Parfois, l'inspiration était telle, que j'écrivais des heures durant, à la simple lueur d'une chandelle, comme l'aurait fait - des siècles plus tôt - Émile Nelligan, dont j'étais sans contredit la plus grande admiratrice. Je me souviens de cette époque où écrire me donnait vie et où quasi chaque inspiration que je prenais m'insufflait un vers à coucher sur papier. C'était une période de ma vie où je me laissais profondément guider par mes passions et par ce qui, en moi, coulait de source. Je mettais à profit ce que la vie m'avait donné. Mon goût pour les arts était au centre de ma vie. Ainsi donc, l'écriture et la danse constituaient le coeur qui faisait battre mon existence et lui donnaient un sens.

Puis, subitement, presque plus rien. L'écriture est pratiquement morte au moment-même où je me suis mise à me perdre dans le cycle parfois infernal du métro-boulot-dodo. En d'autres termes, au moment où j'ai commencé à m'investir dans le Faire, au détriment de l'Être. Les temps ont ensuite passé, laissant des traces profondes d'un désarroi que je ne m'expliquais pas. C'est maintenant que tout cela refait surface en prenant pour moi, un sens inouï. Comment pouvons-nous nous sentir heureux et comblés dans une existence où nous ne mettons pas de l'avant, ce pourquoi nous avons été faits? Autrement dit, si nous n'exploitons pas ce que nous sommes et les talents que la vie nous a offerts, il devient difficile de sentir que la vie a un sens profond.

Aujourd'hui, j'ai envie de vous demander : "Aimez-vous votre vie? Vous sentez-vous heureux? Sentez-vous que vous vous actualisez et que vous exploitez vos ressources, vos forces et les dons que l'univers a semés en vous?" Ne serait-il pas triste de ne pas exploiter ce que vous Êtes, aux tréfonds de vous-mêmes, de ne pas le dévoiler au grand jour? Exploiter nos forces personnelles, voilà une façon de rendre grâce et de laisser en cette vie une trace dont l'âme du monde portera longtemps le souvenir. J'aimerais vous demander "Aimez-vous ce que vous faites?"... Mais je vous demanderai plutôt "Aimez-vous ce que vous êtes?" Si vous répondez oui, alors vous savez ce qu'il vous reste à faire...

Quand j'ai saisi pour ma part, que ma vie perdrait son sens profond si je ne continuais pas de donner, tout est devenu clair. Ce qui est exaltant, c'est que nous pouvons tous, chacun, donner à notre façon bien personnelle.

Le simple fait de marcher en nature en l'appréciant sincèrement, en y mettant de votre coeur, en semant de l'amour dans ces paysages que vous trouvez beaux, voilà une façon de semer de vous dans cette nature. N'est-il pas merveilleux de penser que par le regard que nous portons sur le monde, on pose le geste de donner?

L'arbre que vous regardez avec des yeux remplis de gratitude n'est-il pas soudainement plus beau? Voyez à quel point chaque fois que vous donnez, c'est tout autant votre propre bonheur que vous nourrissez.

Hier, dans l'après-midi, j'ai eu envie de prendre quelqu'un par surprise. Sans raison, je me suis donc rendue au bureau de poste et j'ai envoyé un colis tout simple à une personne qui m'est chère. Ce n'était pas son anniversaire et il n'y avait aucun événement à souligner. Ce n'était pas un jour spécial... C'était une journée que j'avais décidé de colorer un peu plus. Faut-il attendre une occasion pour faire plaisir? C'est encore bien plus savoureux lorsque c'est inattendu!

En revenant de la poste, j'avais le coeur gonflé de bonheur, toute heureuse étais-je que mon paquet soit parti, transportant dans son enveloppe, un peu de mon coeur.

lundi 1 février 2010

Qu'est-ce que le bonheur?


Une amie à moi dit souvent : "Le bonheur n'est pas une destination; c'est une façon de voyager. Cette assertion est pour moi désarmante par sa vérité. Combien de fois nous disons-nous : "Demain, ça ira mieux" ou "Quand nous aurons enfin changer cette voiture, tout ira bien" ou "Je serai heureux à ma retraite, puisque j'aurai du temps"... Combien de fois essayons-nous ainsi de nous convaincre que ce sera mieux plus tard? Que ce sera tellement plus facile lorsque nous aurons enfin cette maison avec garage intérieur? Que l'acquisition de ce lave-vaisselle nous permettra enfin d'avoir du temps pour faire autre chose? Nous nous mentons à nous-mêmes... Ce ne sont là que des subterfuges de l'esprit pour éviter de nous responsabiliser et d'enfin oser prendre notre propre bonheur en main. Le bonheur ne réside pas dans l'acquisition de choses... À cet égard, j'aime bien la chanson de Daniel Bélanger dont quelques vers vont comme suit :

"Plus je m'assure sur la vie et sur les choses
Je me réveille chaque jour plus angoissé
Les objets me hantent
Je fais des cauchemars de brocantes où tout s'enfuit.
En sursaut, je me réveille

Devant l'échec du matériel
Devant l'échec

On peut me priver d'amour, mais pas de posséder
Plutôt vendre mon âme et puis mourir
Ma valeur marchande à la bourse de l'enfer est à la hausse à chaque angoisse qui me ronge"


Pourquoi sommes-nous si attachés à nos biens? Nous ne sommes pourtant pas ce que nous possédons. Que nous accumulions davantage de biens que le voisin, fait-il vraiment de nous des personnes plus intéressantes? Assurément pas. Ce qui fait la différence n'est pas le bien que nous avons, mais le bien que nous faisons.

Si nous en revenons au bonheur, je dirais que le bonheur, c'est Être ; Être tels que nous sommes, Être dans ce que nous faisons. Quelqu'un que j'estime beaucoup a un jour dit : "tout n'est qu'une question d'attitude". Personnellement, je nuancerais en disant que l'attitude a le pouvoir de tout changer. Mille ouvrages actuels proposent des méthodes toutes plus magiques les unes les autres pour trouver le bonheur. Aujourd'hui, laissez-moi vous proposer mes propres trucs, découverts au fil des années, d'expériences et de lectures.

1) Chaque jour, prenez le temps de vous répéter la phrase suivante : Je ne me fais pas d'idées, je ne me crée pas d'attentes et je pratique le détachement. Cette phrase vous aidera à vivre l'instant présent et à le savourer, en évitant d'accumuler les déceptions. Elle vous aidera a vous sentir heureux.

2)Lorsque vous avez des pensées anxiogènes, des idées intrusives, des pensées récurrentes ou qui vous gênent et vous irritent répétez-vous ceci : Ce ne sont là que des pensées et je ne suis pas ces pensées ;

3) Regardez la vie en vous rappelant que le bonheur est une façon de regarder.

4) Ma petite recette du bonheur :

Dans le grand bol de la vie :
- Mélangez l'amour de Soi avec le don de vous-même
- Faites revenir l'authenticité et saupoudrez-en partout
- Laissez frémir chaque instant
- À chaque étape de la réalisation de cette recette, ne pensez à rien d'autre
- Savourez-en chaque ingrédient!

En terminant, n'oubliez pas de garder les pieds bien ancrés à la Terre et de laisser votre esprit s'ouvrir au Ciel. Bonne vie!

vendredi 29 janvier 2010

Il n'y a pas de coïncidences...


Non... Il n'y a pas de coïncidences, il n'y a que des "hasards nécessaires" (Jean-François Vézina, 2002). La synchronicité s'opère, à chaque instant. Il suffit d'être et de s'ouvrir à elle.

En quittant mon domicile, plus tôt en début d'après-midi, je me suis dit intérieurement : "allons à la rencontre de cette journée et tentons d'en tirer le meilleur". Et je suis partie, sac au dos, en quête de surprises. Je m'imprégnais de cette paix que l'air de Carquefou semble transporter et les rayons d'or qui poignaient sur mon chemin me donnaient envie de m'offrir toute entière à cette journée. Je gorgeai mes poumons d'air pur et décidai que je n'avais pas de destination. Être simplement là, telle était ma destination.

Je croisai un homme et son chien. On eut dit que croiser une personne révulsait l'homme qui s'emprisonna dans sa bulle et accéléra le pas. Je trouvai cela triste, mais je respectai cela. Plus loin, deux chiens dans une cour clôturée saluèrent mon passage aboiements assourdissants. Je souris et poursuivis mon chemin. C'était un après-midi tranquille et les passants se faisaient rares. Mes pas me transportèrent jusqu'à L'Église de Carquefou. Je décidai d'y entrer. Il n'y avait à l'intérieur aucun visiteur, mais pourtant âme qui vive... Il y avait certes quelque chose. Quelque chose qui m'incita à m'asseoir, à me recueillir. Ce que je fis. Paupières closes, je pensai, je réfléchis, je priai, je questionnai. Entre deux pensées, j'ouvrais les paupières et contemplais les merveilles que les rayons d'or faisaient, dans les vitrails au-dessus de l'autel. Tant de beauté dans un moment si simple.

Je me levai ensuite et fis le tour de l'Église. On aurait dit que je cherchais quelques chose, sans savoir de quoi il s'agissait. Mes yeux défilèrent sur ces tableaux et ces détails d'architecture qui se portent garants de l'histoire d'une Église. L'humidité crue m'enveloppait et je pris le temps de la sentir. Il y avait quelque chose dans l'air qui venait m'imprégner, quelque chose d'autre que le froid.

À ma sortie de l'Église, sur le seuil, je feuilletai les quelques prospectus qui étaient disposés sur quelques étagères de fortune. Je mis la main sur le journal du mois dont le thème allait comme suit : Don gratuit, don de vie.... Cela m'interpella et je m'en allai lire le contenu de ce journal au café du coin. Je vous propose ici quelques lignes qui ont retenu mon attention :

- Le don se résume peut-être à un court instant d'écoute, à un petit service, à un simple sourire
- Offrir, non ce qui peut nous valoriser mais au contraire s'oublier pour ne penser qu'à celui à qui on destine notre présent
- Nous sommes riche de ce que nous donnons

Que je sois tombée sur ces messages aujourd'hui est-il le fruit de la synchronicité? Je me plais à le penser.

Sous la pluie


Aujourd'hui est une journée comme tant d'autres. Le ciel gris pleure à Nantes et Carquefou. Fatiguée du décalage vécu durant les derniers jours, je tâche de me convaincre - tout de même - qu'une sortie sous la pluie pourrait me permettre de dissoudre un peu cette fatigue. Que me réserveront donc mes sorties du jour? Aurais-je l'opportunité d'offrir un sourire à quelqu'un? Pourrais-je laisser une empreinte dans ce jour du monde? C'est une journée qui semble parfaite pour semer la générosité. Les oiseaux volent, de part et d'autre de mon logis et je les veille. Découvriront-ils bientôt la mangeaoire que je leur ai fabriquée? Derrière le voile de mes rideaux couleur soleil, je les observe, muette, tranquille. Ils ne savent pas que j'existe et pourtant, je suis là pour les contempler...

Combien de fois nous côtoyons-nous, hommes et femmes, sans se rendre compte que l'on existe, que l'autre existe... Sans prendre le temps d'être présent à soi, à l'autre. Tant de fois nous agissons comme des machines réglées d'avance, sans ressentir le pouvoir du moment présent. Eckhart Tolle (2001) dit : "Mettez fin à l'illusion qu'est le temps, dites oui au moment présent". Vivre dans l'instant, à chaque seconde, c'est renaître à tout ce qui semblait avoir perdu de sa saveur. C'est ce qui fait refleurir les jardins abandonnés.

Je pars bientôt, sur la route d'une autre journée que la vie me propose. Je m'en vais sourire au suivant... C'est touchant de voir qu'au moment même où j'écris ces lignes, le soleil vient me saluer. Bonjour soleil!

jeudi 28 janvier 2010

Le début de mon ère nouvelle


Ce matin, tranquillement assise à mon ordinateur, je me suis mise à réfléchir au sort du monde. Il y a tellement d'événements difficiles et désastreux, tant à l'échelle de la planète, qu'au point de vue des personnes, que l'on en vient à chercher la cause de toute cette souffrance. Elle touche des personnes, des familles, des villes entières, des villages, des pays, des enfants, des parents, des continents, des fleurs, des prés, des collines, des lacs, des baleines, des phoques. La souffrance touche la planète, notre planète. Pouvons-nous faire une différence? Assurément. Même lorsque la confiance tend à manquer... Même lorsque nous croyons que plus rien n'est possible, l'espoir demeure et veille sur demain. Rien n'est jamais complètement perdu et nous pouvons faire une différence, en tant qu'hommes et femmes qui habitent ce globe.

En songeant à tout cela, j'ai soudainement eu envie, personnellement, de faire une différence. Je ne prétenderai jamais pouvoir changer la face du monde, mais si ce désir d'aider l'autre peut en amener d'autres à vouloir faire de même, ce sera un merveilleux début. Mais comment? Demanderez-vous... C'est simple : à chaque jour, donnez un peu de vous-même, par des gestes simples mais sincères. Vous verrez bientôt naître cette différence en vous : celle qui rend heureux, celle qui nourrit l'âme et le coeur. Celle qui vous fait sentir que votre présence en ce monde peut amener des changements, tous plus beaux les uns que les autres.

Aujourd'hui, j'ai eu l'idée de ce blog. Il fera partie de mon mode de vie à partir de maintenant. Ce sera ma façon de "payer au suivant", ma contribution pour rendre le monde un peu plus heureux. Semer sur le terrain de l'autre, cela veut dire pour moi oublier, le temps d'un sourire à un inconnu, son propre égo et ses malheurs et tendre une main à l'autre. Il y a tant de façons de faire sourire! Allez-y, trouvez les vôtres!

Un geste pour l'autre est une fleur que l'on donne et un bouquet que l'on reçoit.