vendredi 29 janvier 2010

Il n'y a pas de coïncidences...


Non... Il n'y a pas de coïncidences, il n'y a que des "hasards nécessaires" (Jean-François Vézina, 2002). La synchronicité s'opère, à chaque instant. Il suffit d'être et de s'ouvrir à elle.

En quittant mon domicile, plus tôt en début d'après-midi, je me suis dit intérieurement : "allons à la rencontre de cette journée et tentons d'en tirer le meilleur". Et je suis partie, sac au dos, en quête de surprises. Je m'imprégnais de cette paix que l'air de Carquefou semble transporter et les rayons d'or qui poignaient sur mon chemin me donnaient envie de m'offrir toute entière à cette journée. Je gorgeai mes poumons d'air pur et décidai que je n'avais pas de destination. Être simplement là, telle était ma destination.

Je croisai un homme et son chien. On eut dit que croiser une personne révulsait l'homme qui s'emprisonna dans sa bulle et accéléra le pas. Je trouvai cela triste, mais je respectai cela. Plus loin, deux chiens dans une cour clôturée saluèrent mon passage aboiements assourdissants. Je souris et poursuivis mon chemin. C'était un après-midi tranquille et les passants se faisaient rares. Mes pas me transportèrent jusqu'à L'Église de Carquefou. Je décidai d'y entrer. Il n'y avait à l'intérieur aucun visiteur, mais pourtant âme qui vive... Il y avait certes quelque chose. Quelque chose qui m'incita à m'asseoir, à me recueillir. Ce que je fis. Paupières closes, je pensai, je réfléchis, je priai, je questionnai. Entre deux pensées, j'ouvrais les paupières et contemplais les merveilles que les rayons d'or faisaient, dans les vitrails au-dessus de l'autel. Tant de beauté dans un moment si simple.

Je me levai ensuite et fis le tour de l'Église. On aurait dit que je cherchais quelques chose, sans savoir de quoi il s'agissait. Mes yeux défilèrent sur ces tableaux et ces détails d'architecture qui se portent garants de l'histoire d'une Église. L'humidité crue m'enveloppait et je pris le temps de la sentir. Il y avait quelque chose dans l'air qui venait m'imprégner, quelque chose d'autre que le froid.

À ma sortie de l'Église, sur le seuil, je feuilletai les quelques prospectus qui étaient disposés sur quelques étagères de fortune. Je mis la main sur le journal du mois dont le thème allait comme suit : Don gratuit, don de vie.... Cela m'interpella et je m'en allai lire le contenu de ce journal au café du coin. Je vous propose ici quelques lignes qui ont retenu mon attention :

- Le don se résume peut-être à un court instant d'écoute, à un petit service, à un simple sourire
- Offrir, non ce qui peut nous valoriser mais au contraire s'oublier pour ne penser qu'à celui à qui on destine notre présent
- Nous sommes riche de ce que nous donnons

Que je sois tombée sur ces messages aujourd'hui est-il le fruit de la synchronicité? Je me plais à le penser.

Sous la pluie


Aujourd'hui est une journée comme tant d'autres. Le ciel gris pleure à Nantes et Carquefou. Fatiguée du décalage vécu durant les derniers jours, je tâche de me convaincre - tout de même - qu'une sortie sous la pluie pourrait me permettre de dissoudre un peu cette fatigue. Que me réserveront donc mes sorties du jour? Aurais-je l'opportunité d'offrir un sourire à quelqu'un? Pourrais-je laisser une empreinte dans ce jour du monde? C'est une journée qui semble parfaite pour semer la générosité. Les oiseaux volent, de part et d'autre de mon logis et je les veille. Découvriront-ils bientôt la mangeaoire que je leur ai fabriquée? Derrière le voile de mes rideaux couleur soleil, je les observe, muette, tranquille. Ils ne savent pas que j'existe et pourtant, je suis là pour les contempler...

Combien de fois nous côtoyons-nous, hommes et femmes, sans se rendre compte que l'on existe, que l'autre existe... Sans prendre le temps d'être présent à soi, à l'autre. Tant de fois nous agissons comme des machines réglées d'avance, sans ressentir le pouvoir du moment présent. Eckhart Tolle (2001) dit : "Mettez fin à l'illusion qu'est le temps, dites oui au moment présent". Vivre dans l'instant, à chaque seconde, c'est renaître à tout ce qui semblait avoir perdu de sa saveur. C'est ce qui fait refleurir les jardins abandonnés.

Je pars bientôt, sur la route d'une autre journée que la vie me propose. Je m'en vais sourire au suivant... C'est touchant de voir qu'au moment même où j'écris ces lignes, le soleil vient me saluer. Bonjour soleil!

jeudi 28 janvier 2010

Le début de mon ère nouvelle


Ce matin, tranquillement assise à mon ordinateur, je me suis mise à réfléchir au sort du monde. Il y a tellement d'événements difficiles et désastreux, tant à l'échelle de la planète, qu'au point de vue des personnes, que l'on en vient à chercher la cause de toute cette souffrance. Elle touche des personnes, des familles, des villes entières, des villages, des pays, des enfants, des parents, des continents, des fleurs, des prés, des collines, des lacs, des baleines, des phoques. La souffrance touche la planète, notre planète. Pouvons-nous faire une différence? Assurément. Même lorsque la confiance tend à manquer... Même lorsque nous croyons que plus rien n'est possible, l'espoir demeure et veille sur demain. Rien n'est jamais complètement perdu et nous pouvons faire une différence, en tant qu'hommes et femmes qui habitent ce globe.

En songeant à tout cela, j'ai soudainement eu envie, personnellement, de faire une différence. Je ne prétenderai jamais pouvoir changer la face du monde, mais si ce désir d'aider l'autre peut en amener d'autres à vouloir faire de même, ce sera un merveilleux début. Mais comment? Demanderez-vous... C'est simple : à chaque jour, donnez un peu de vous-même, par des gestes simples mais sincères. Vous verrez bientôt naître cette différence en vous : celle qui rend heureux, celle qui nourrit l'âme et le coeur. Celle qui vous fait sentir que votre présence en ce monde peut amener des changements, tous plus beaux les uns que les autres.

Aujourd'hui, j'ai eu l'idée de ce blog. Il fera partie de mon mode de vie à partir de maintenant. Ce sera ma façon de "payer au suivant", ma contribution pour rendre le monde un peu plus heureux. Semer sur le terrain de l'autre, cela veut dire pour moi oublier, le temps d'un sourire à un inconnu, son propre égo et ses malheurs et tendre une main à l'autre. Il y a tant de façons de faire sourire! Allez-y, trouvez les vôtres!

Un geste pour l'autre est une fleur que l'on donne et un bouquet que l'on reçoit.