jeudi 4 février 2010

30 ans de vie sur cette planète


Aujourd'hui, j'ai 31 ans. C'était donc vrai que ma trentaine était commencée! J'ai peine à croire que déjà 30 années de ma vie se sont écoulées. Pour célébrer avec moi ce matin, quelques oiseaux sont venus me visiter. Discrètement, ils sont venus grignoter à ma mangeoire et, en s'envolant, ils ont emporté avec eux cette trentaine qui est déjà derrière moi. C'est une journée vraiment superbe. Les cieux sont entièrement tapissés de bleu, quelques nuages s'agrippent et le vent vient faire des cabrioles dans les bras des arbres. La vie est radieuse et je remercie d'avoir la chance d'être entourée de tant de beauté. Cela me rappelle une chanson des Beatles qui fait vibrer mes cordes sensibles : Because.

Because the world is round
It turns me on
Because the world is round

Because the wind is high
It blows my mind
Because the wind is high

Love is old, love is new
Love is all, love is you

Because the sky is blue
It makes me cry
Because the sky is blue


Je ne sais pas si vous avez entendu la reprise de cette chanson dans la trame sonore du film de Across The Universe... C'est sans contredit une version bouleversante. Tout en douceur, l'harmonie des voix entremêlées nous laisse ressentir toute la grandeur du monde. Ce monde vaste qui n'attend qu'une seule chose : que l'on ne fasse plus qu'un avec lui... Qu'on oublie nos différends et que nous chantions tous le même air, que nous respirions en choeur et sans égard à nos dissimilitudes. Cette chanson est une méditation et un appel à l'espoir pour cette planète que, trop souvent, nous négligeons. Nous somme tous, d'une certaine façon et d'une façon certaine, unis les uns aux autres. Nous respirons tous le même air et nous cohabitons au coeur de ce méga-organisme qu'est la Terre. Est-il si difficile de prendre soin d'elle? Ce n'est pourtant pas complexe... Chaque fois que l'on coupe un arbre, c'est une alvéole des poumons de la planète que l'on enlève... ces poumons-là mêmes qui nous permettent de respirer et d'exister. Chaque fois que l'on jette nos détritus dans ses eaux, c'est notre propre sang que l'on contamine. Chaque fois que l'on ignore un déchet abandonné dans quelque parcelle de nature, c'est comme si l'on se refusait un remède pour être guéri. Aucun geste n'est pourtant vain. Chaque geste compte. Alors retroussons-nous les manches pour cette Mère qui fait tant pour nous et réalisons donc que sans elle, nous ne sommes plus.

Chère Terre, faites que toujours nous puissions vous chanter Because the sky is blue, it makes me cry...

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